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Vie et idées d'une citoyenne

18 octobre 2014

J'appelle et je parle

 

Coluche-se-présente-aux-élections-présidentielles

"J'apelle les fainéant, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus (...)"

Coluche, le 30 oct 1980

 

Bonjour à tous chers nomades du net, qui passent par là sans même savoir dans quoi ils s'embarquent ! 

Ne vous inquiétez pas, vous ne vous embarquez dans rien si ce n'est dans la luminosité obsure de ma vie de citoyenne banale. Tout ce qui me passera par la tête, passera aussi dans ce blog. 

Je suis une terrienne venue de Mars prénommée J. 

D'ailleurs petite parenthèse cela vous est-il déjà arrivé lorsque vous énoncez votre prénom pour la première fois à un inconnu d'avoir l'impression de vous détacher de votre corps. Où je suis la seule idiote à qui ça arrive ?

Bizarrement je ne trouve pas que mon prénom me convienne, d'ailleurs quel prénom convient totalement à une personne, à part pour Barbie je le conçois.

Je suis née dans une petite banlieue près de Paris, Les Lilas. Comme c'est joli comme nom … Ne commencez pas s'il vous plait chaque caissière, banquière ou autre guignole à qui je donne ma carte d'identité me sort irrémédiablement cette phrase. Quelque chose de fatal entre dans l'univers je vous le jure.

Surtout ne parlons pas de fatalité, mon ancien compagnon me le sortait sans arrêt « J. ne t’apitoie pas sur ton sort il n'y a pas de fatalité ».
Merci mon cher j'ai retenu la leçon ta voix résonne sans arrêt lorsque j'ose prononcer fatal, fatalité ou mot de la même famille.
S'il vous plait je vous supplie, je vous en conjure bannissez moi de ce mot de la langue française.

Et de toutes les autres aussi par la même occasion.

 Mon père était professeur dans un lycée, il a toujours été un modèle pour moi. Quelques fois dur, ou devrais-je dire quelques fois doux.
Il a toujours eu du mal à exposer ses sentiments je le sais, de mon côté j'ai toujours réussi à capter un signal d’empathie de sa part. Il suffit de s’intéresser à la politique et au bon vin.

Bon je résume sûrement un peu les choses, devrais-je rajouter le rhum aussi.

Détrompez-vous mon père était loin d'un alcoolique, il fallait juste ajuster ses préférences en fonction des siennes et tout allait pour le mieux. C'est d'ailleurs pour cela que je suis comme ça.
Une extrémiste de gauche buvant des verres de vin accompagnés le plus souvent d'un bon bouquin.

Lorsque je suis née tout à changé il me semble.
Rassurez vous, à cette époque Mitterrand était toujours président et Mandela allait bientôt recevoir son prix Nobel. Cependant tout à changé pour mes parents. Ils ont arrêtés leurs voyages et leurs aventures mon père a obtenu l'agrègue et la maison dans laquelle j'ai vécu durant vingt années a été achetée.

J'ai eu une enfance particulièrement gâtée, j'ai très peu de souvenirs de cette époque mais ceux qui me restent sont splendides.
Je me souviens être accrochée derrière le vélo de mon père, sur un pont à l'ile de Ré sous une pluie saisissante.
Je me rappelle mes sept ans en Guadeloupe, lorsqu'une tempête arrivée sans prévenir avait ravagé l'endroit, et lorsqu'une heure plus tard, nous nous baignons dans la mer brulante.
Je me rappelle la Tunisie et la seule et unique balade en dromadaire que j'ai fait en plein désert, vêtue un vêtement typique algérien.
J'ai de souvenirs d’Antalya en Turquie où j'observais les gens de partout sous cette chaleur écroulante.

Dans ma mémoire nagent aussi Cuba, les îles Caraïbes, l'Espagne, l'Afrique du Sud ou encore la Slovénie la Croatie.

Je dis souvent que mes parents sont ceux d'Indiana Jones.
De vrais aventuriers couplés à un brin révolutionnaire.
Lors de leurs premières années ils ont fait le choix de ne jamais se marier, après plus de trente ans côte à côte leur décision n'a pas changé. Pas de mariage mais plutôt deux enfants merveilleux.

Ne vous méprenez pas, mariage et beaux enfants ne riment malheureusement pas ensemble, et non.

Tendrement vôtre, 
Moi.

 

 

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